du Gavaldan

du Gavaldan Bulldog Anglais

Bulldog Anglais

LE GAVALDAN

LE GAVALDAN


 GAVALDAN :


            On retrouve le terme de " Gavaldan" dans: 

  • "Les Mémoires de la société Royale",
  • "Les Mémoires et dissertations sur les antiquités nationales et étrangères, tome septième",
  • et notamment dans le  "Lexique roman ou dictionnaire de la langue des troubadours".

                  Terme aussi utilisé en catalan, Gavaldan fait partie des anciennes appellations du GEVAUDAN.




 Le GEVAUDAN : ( Gavaudan, Gabaldan, Gavaldan...)



                Désigne une province française qui a existé jusqu'à la révolution. A cette date le Gévaudan est devenu le département de la Lozère, lequel suit sensiblement les mêmes frontières.

                Le terme Gévaudan dérive du nom du peuple gaulois les Gabales qui combattirent aux cotés de Vercingétorix durant la guerre des Gaules.

                Au moyen âge le Comté du Gévaudan, alors sous la tutelle du comté de Toulouse, se divise en plusieurs vicomtés: la terre du roi et sa ville principale Marvejols, la terre de l'évêque Mende et la terre commune( administrée par les barons.) On comptait huit baronnies (Apcher, Canilhac, Cénaret, Florac, Mercœur, Peyre, Randon et Tournel ) en Gévaudan, dont certaines parmi les plus riches du Languedoc dans lequel il fut englobé au  14eme siècle. 

                En 1790, la France fut partagée en départements. Le Gévaudan se retrouva alors dans le département de la Lozère, à l’exception du canton de Saugues qui fut rattaché à la Haute-Loire, mais avec l’ajout des villes de Meyrueis et de Villefort.




La bête du Gévaudan

La bête du Gévaudan


La Bête du Gévaudan



                 La bête du Gévaudan serait un animal à l'origine d'une série d'attaques contre des humains survenues entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767. Ces attaques, le plus souvent mortelles, entre 88 à 124 recensées selon les sources, eurent lieu principalement dans le nord de l'ancien pays du Gévaudan (qui correspond globalement à l'actuel département de la Lozère). Quelques cas ont été signalés dans le sud de l'Auvergne, et dans le nord du Vivarais et du Rouergue.


                 La « Bête du Gévaudan » dépassa rapidement le stade de fait divers, au point de mobiliser de nombreuses troupes royales et de donner naissance à toutes sortes de rumeurs, tant sur la nature de cette "bête"- vue tour à tour comme un loup, voire un tueur en série à une époque plus récente- que sur les raisons qui la poussaient à s'attaquer aux populations- du châtiment divin à la theorie de l'animal dressé pour tuer.


                 De 1764 à 1767, deux animaux, identifiés, l'un comme un gros loup, l'autre comme un animal s'apparentant au loup sans en être pour autant ( bien qu'appartenant aux canidés), furent abattus. Le gros loup fut abattu par François Antoine, porte arquebuse du roi de France, en septembre 1765, sur le domaine de l'abbaye royale des Chazes. A partir de cette date, les journaux et la cour se désintéressèrent du Gévaudan, bien que d'autres morts attribuées à la bête aient été déplorées ultérieurement.

Le second animal fut abattu par Jean Chastel , enfant du pays domicilié à la Besseyre-Saint-Mary, le 19 juin 1767. Selon la tradition, l'animal tué par Chastel était bien la bête du Gévaudan car, passé cette date, plus aucune mort ne lui fut attribuée.